FEMO
Fondation d'études pour le Moyen Orient
A travers les colloques et les publications qu'elle organise, la FEMO compte apporter un éclairage d'expert sur les questions complexes du Moyen-Orient et ainsi enrichir le débat sur la situation stratégique de cette région.
Elle est donc un forum de réflexion et une force de propositions pour l'avenir des politiques étrangères concernant cette région.
Conférence-Débat
Désinformation comme moyen de survie
L'exemple iranien
Le soulèvement de 2022 et les résultats des « élections » de mars en Iran ont mis en évidence l'isolement interne croissant du régime au pouvoir. Afin de masquer cette vérité, trois principaux outils de la politique étrangère iranienne restent la désinformation, le terrorisme et la prise d'otages.
La politique suivie par les démocraties occidentales est divisée entre ceux qui recommandent une approche de fermeté à l'égard de Téhéran, et ceux qui cherchent à apprivoiser ce dernier avec une approche mesurée et en faisant des concessions.
Entre temps, Téhéran tente d'empêcher la formation d'un pôle d'opposition contre lui-même au niveau international par une vaste campagne de désinformation contre l'opposition organisée. Incapable d'arrêter son illégitimité croissante, le régime tente d'empêcher la cristallisation du débat sur le changement politique en recourant à la désinformation et en créant des illusions sur le pouvoir et le fonctionnement démocratique de l'opposition : histoire de préférer le diable que vous connaissez (la théocratie au pouvoir) au diable que vous ne connaissez pas (l'opposition).
Lors d'une conférence-débat à la Mairie du 15ème à Paris, la Fondation d'études pour le Moyen-Orient, (FEMO), en compagnie d'experts en la matière, traite de cette campagne de fausse information du régime iranien et ses réseaux d'influence en France et en Europe.
Jean-François Legaret, Président de FEMO, ancien maire de Paris 1er
Ingrid Betancourt, ancienne candidate à la présidentielle colombienne
Gérard Vespierre, fondateur du Monde décrypté, chercheur associé à FEMO
Jean-Pierre Brard, ancien député-maire de Montreuil, président du Comité français pour un Iran démocratique (CFID)
Sara Nouri, avocate au Barreau de Paris
Jeudi 28 mars 2024
15h à 18h
à Paris
Les places sont limitées : Merci de vous inscrire par courriel : contact@fondationfemo.com
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Une diplomatie de la complaisance coriace
Le soulèvement qui a débuté le 16 septembre dernier et s'est étendu à tout l'Iran pendant des mois, a non seulement ébranlé le fascisme religieux mais a suscité aussi la surprise et l'interrogation en Occident : quel remplacement pour la théocratie iranienne ; quelle direction prendra l'évolution géopolitique dans la région ? A mesure que le soulèvement a progressé et que la tendance au renversement du régime s'affermissait - éloignant toute illusion de réforme, les questions sur l'avenir de l'Iran se sont posées avec une plus grande acuité, notamment la question de «l'alternative».
La dictature iranienne, à l'origine du bellicisme au Moyen-Orient
« Depuis quatre décennies, le Moyen-Orient est une poudrière. La dictature religieuse en Iran est souvent au cœur de ces tensions. Elle est une importante source de bellicisme et de terrorisme. Toute personne aspirant à la paix dans cette région se doit de la cibler, tout en œuvrant à guérir les anciennes blessures de la Palestine. Elle se doit également de soutenir fermement les aspirations légitimes des peuples palestinien et israélien à la création de deux États indépendants.
Au Moyen-Orient, Téhéran sur tous les fronts
OPINION. L'ampleur et l'impact de l'attaque du Hamas sur le territoire israélien posent la question de sa préparation, de sa conception et de la sophistication des moyens mis en œuvre. Les regards se sont tournés vers Téhéran. Mais si on considère la totalité du champ de bataille du Moyen-Orient, en intégrant l'histoire de ces 50 dernières années, Téhéran est plus que l'instigateur. L'Iran est l'architecte du combat idéologique contre Israël, et l'organisateur régional de cette opposition radicale. Par Gérard Vespierre (*) président de Strategic Conseils, chercheur associé à la FEMO (Fondation d'Études pour le Moyen-Orient).
La crise iranienne : à quoi sert un quatrième service de renseignements ?
By Rasoul Asghari*
The Majlis is currently considering a draft law on the creation of the “Organization for the Protection and Intelligence of the Judiciary”. In the event of final approval, the intelligence services of the judiciary will be elevated to the rank of an "organization" in its own right, and will thus become the fourth intelligence and security agency of the Islamic Republic: Ministry of Intelligence (MOIS, Vezarat Ettela'at va Amniat Kechvar), the Islamic Revolutionary Guards Intelligence Organization (IRGC, the Supreme Leader's repressive army) and the Police Intelligence Organization (FARAJA). The main mission of this future organization will be to “face opposition and subversion”.
L'Iran s'embrase, la France doit dialoguer avec l'opposition iranienne organisée
Par: Jean-François Legaret
L'insurrection dans toutes les grandes villes et les provinces de l'Iran a démontré que le peuple iranien, porteur d'une grande civilisation, ses femmes, ses jeunes, ses révoltés, ne veulent plus subir les emprisonnements arbitraires, les sévices, les tortures et les exécutions capitales.
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Conférence
« Après sept mois de soulèvement, le régime des mollahs est-il menacé ? »