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Articles et analyses

Une diplomatie de la complaisance coriace

Le soulèvement qui a débuté le 16 septembre dernier et s'est étendu à tout l'Iran pendant des mois, a non seulement ébranlé le fascisme religieux mais a suscité aussi la surprise et l'interrogation en Occident : quel remplacement pour la théocratie iranienne ; quelle direction prendra l'évolution géopolitique dans la région ? A mesure que le soulèvement a progressé et que la tendance au renversement du régime s'affermissait - éloignant toute illusion de réforme, les questions sur l'avenir de l'Iran se sont posées avec une plus grande acuité, notamment la question de «l'alternative».

La dictature iranienne, à l'origine du bellicisme au Moyen-Orient

« Depuis quatre décennies, le Moyen-Orient est une poudrière. La dictature religieuse en Iran est souvent au cœur de ces tensions. Elle est une importante source de bellicisme et de terrorisme. Toute personne aspirant à la paix dans cette région se doit de la cibler, tout en œuvrant à guérir les anciennes blessures de la Palestine. Elle se doit également de soutenir fermement les aspirations légitimes des peuples palestinien et israélien à la création de deux États indépendants.

Au Moyen-Orient, Téhéran sur tous les fronts

OPINION. L'ampleur et l'impact de l'attaque du Hamas sur le territoire israélien posent la question de sa préparation, de sa conception et de la sophistication des moyens mis en œuvre. Les regards se sont tournés vers Téhéran. Mais si on considère la totalité du champ de bataille du Moyen-Orient, en intégrant l'histoire de ces 50 dernières années, Téhéran est plus que l'instigateur. L'Iran est l'architecte du combat idéologique contre Israël, et l'organisateur régional de cette opposition radicale. Par Gérard Vespierre (*) président de Strategic Conseils, chercheur associé à la FEMO (Fondation d'Études pour le Moyen-Orient).

La crise iranienne : à quoi sert un quatrième service de renseignements ?

August 26, 2023 

Par Rasoul Asghari*

Le Majlis examine actuellement un projet de loi portant sur la création de « l'Organisation pour la protection et les Renseignement du pouvoir judiciaire ». En cas d'approbation définitive, les services du Renseignement du pouvoir judicaire sera élevée au rang d'«organisation » à part entière, et deviendra ainsi la quatrième agence de renseignement et de sécurité de la République Islamique : Ministère du Renseignement (VEVAK, Vezarat Ettela'at va Amniat Kechvar), l'Organisation du renseignement des gardiens de la révolution islamique (CGRI, l'armée répressive du Guide suprême) et l'Organisation du renseignement de la police (FARAJA). La mission principale de cette future organisation sera de « faire face à l'opposition et à la subversion ». 

L'Iran s'embrase, la France doit dialoguer avec l'opposition iranienne organisée 

Par: Jean-François Legaret

L'insurrection dans toutes les grandes villes et les provinces de l'Iran a démontré que le peuple iranien, porteur d'une grande civilisation, ses femmes, ses jeunes, ses révoltés, ne veulent plus subir les emprisonnements arbitraires, les sévices, les tortures et les exécutions capitales.

"Le groupe Wagner de Khamenei" dans les universités iraniennes

AP
AP

Par Rasoul Asghari*

Alors que les universités iraniennes s'apprêtent à accueillir la première vague de manifestations à l'occasion de l'anniversaire du soulèvement sanglant de l'année dernière, les responsables du régime annoncent l'inscription massive des forces de la milice irakienne Hachd al-Chaabi comme étudiants à l'Université de Téhéran.

L'entrée de ces forces dans les universités doit être analysée dans un contexte où non seulement la société iranienne attend avec impatience la relance des protestations, mais le régime s'enfonce aussi dans le cauchemar d'un futur soulèvement beaucoup plus intense.

Iran : la répression des femmes pour étouffer une société en ébullition

Par Sara Nouri-Meshkati

Les médias officiels iraniens ont annoncé que les patrouilles mobiles et à pied de la police vont à nouveau sillonner le pays pour réprimer les femmes qui enfreignent le code vestimentaire du régime islamiste. Selon les témoignages sur place, et contrairement au passé, ces patrouilles et véhicules ne portent pas les insignes de la police de mœurs, afin de surprendre les femmes qui ne respectent pas les consignes des autorités du régime.

Iran : l'illusion d'un retour à la monarchie

Reza Pahlavi et ses partisans croient-il vraiment que son statut de fils d'un dictateur déchu lui confère une légitimité ?

Par Nader Nouri

Le régime des mollahs au pouvoir en Iran depuis plus de quatre décennies vit un moment crucial de son existence néfaste depuis qu'un grand soulèvement sans précédent l'a confronté au plus grand défi depuis son avènement. L'impasse est total sur tous les domaines, politique, social et surtout économique. Embourbée dans de nombreuses crises profondes, la théocratie fondée par l'ayatollah Khomeiny en 1979 est notamment face à une colère populaire inextinguible, auxquelles elle n'a aucune réponse sauf plus de répression, des pendaisons, d'embastillement des opposants et des activistes de la société civile, séquestrations, disparitions forcées, prises d'otages, etc.

Le problème de l'économie iranienne est structurel depuis l'arrivée du pouvoir religieux

Gérard Vespierre est analyste géopolitique, chercheur associé à la FEMO, Fondation d'Études pour le Moyen-Orient, fondateur du Média web Le Monde Décrypté. Il intervenait le 26 avril dernier à une conférence au Press Club de Bruxelles, à l'initiative l'European Stratégic Intelligence And Security Center (EISISC), sur la situation iranienne après plusieurs mois d'une des plus graves crises que son régime a connu depuis sa naissance en 1979

Cette explosion de la société iranienne n'est pas un phénomène du jour au lendemain

Behzad Naziri, ancien journaliste, il est membre de la commission des affaires étrangères du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI). Il est intervenu le 26 avril 2023 lors d'une conférence à l'initiative de l'European Stratégic Intelligence And Security Center (ESISC) au Press Club de Bruxelles Europe. 

Maintenir la pression politique et diplomatique sur le régime odieux en Iran 

Frédéric Encel, est professeur de relations internationales et de sciences politiques à la PSB Paris School of Business et maître de conférences à Sciences Po Paris.il est intervenu, le 26 avril 2023, à une conférence à l'initiative de l'European Stratégic Intelligence And Security Center (ESISC) au Press Club de Bruxelles Europe sur la situation du régime iranien, sept mois après le soulèvement. Frédérice Encel a porté un regard sur la dimension géopolitique de la crise iranienne. Voici une transcription de l'essentiel de son intervention.

Claude Moniquet : Essayons d'être forts face à un Iran qui semble être fort, mais qui en fait est très faible

Claude Moniquet, ancien journaliste, ancien agent de terrain à la DGSE, a travaillé sur le Moyen-Orient et le Bloc de l'Est et c'est à ces deux titres qu'il s'est intéressé depuis 40 ans sur la situation en Iran et ce qu'on appelle l'Arc chiite : l'Irak, la Syrie ou le Liban. Il est l'auteur d'une vingtaine de livres. Il est co-directeur de l'European Stratégic Intelligence And Security Center (ESISC)

Le grand perdant de l'accord entre l'Iran et l'Arabie Saoudite

Par Nader Nouri

Si cet événement est salué par de nombreux observateurs et les pays de la région, certains restent sceptiques quant à la capacité des deux pays à surmonter leurs différends historiques et à travailler ensemble pour résoudre les conflits régionaux.

Décès de François Colcombet, président de la Fondation d'Études pour le Moyen-Orient

François Colcombet, éminent magistrat et ancien député, est décédé à Paris le 3 avril à l'âge de 85 ans. Il avait présidé la Fondation d'Études pour le Moyen-Orient (FEMO) depuis 2017. La FEMO a rendu hommage à sa précieuse contribution et exprimé ses condoléances à ses proches et amis pour la perte de cette grande conscience de notre époque.

Iran : furieux, le régime se venge en attaquant les lycéennes avec du gaz toxique

Après cent jours d'attaques au gaz toxique contre des établissements scolaires pour les filles en Iran entraînant l'empoisonnement, l'intoxication et l'hospitalisation des milliers d'écolières et des lycéennes, Ali Khamenei, le Guide suprême de la dictature théocratique, a enfin brisé son silence pour attribuer ces crimes à des mains extérieures à son régime. Cela n'est guère surprenant pour les connaisseurs de la démagogie à tout-va mêlée à la propagande goebbelsienne qui caractérise le vieux solitaire de Téhéran.

Les Iraniens rejettent une supposée alternative monarchiste pour l'Iran

Malgré une répression féroce et plusieurs pendaisons, le mouvement de protestation pour le changement affiche une résilience inattendue en Iran. Toutes les raisons de cette révolte protéiforme déclenchée en septembre restent d'actualité. D'abord la soif de liberté et ensuite l'urgence de s'émanciper du joug d'un régime qui appauvrit la population en dilapidant les richesses du pays dans la corruption systématique et les ambitions militaires et nucléaires de ses dirigeants islamistes. La valeur de la monnaie iranienne diminue comme peau de chagrin et l'inflation atteint les 60%. L'enjeu de la crise actuelle pour le régime est d'abord une question de survie.

L'Union européenne doit empêcher un marchandage honteux entre la Belgique et l'Iran (carte blanche) 

Alors que le parlement fédéral doit se prononcer dans le dossier du « transfèrement de condamnés », l'ancien diplomate iranien Nader Nouri revient sur ce « marchandage » qui pose plusieurs questions.

Si le parlement belge adopte le texte présenté par le gouvernement portant sur le « transfèrement de condamnés », le diplomate iranien Assadollah Assadi pourrait être échangé contre deux ressortissants occidentaux détenus à Téhéran. Selon le journal Le Monde, l'un des deux détenus pourrait être le touriste français Benjamin Brière.

Question nucléaire et la politique régionale du régime des mollahs

Assemblée nationale, 24 novembre 2021

Le Secrétaire général de la FEMO, Nader Nouri est intervenu lors d'un colloque à l'assemblée national à l'initiative du Comité parlementaire pour un Iran démocratique (CPID) le 24 novembre. Des députés français membre du CPID participaient à ce colloque intitulée : « Moyent-Orient : le rôle déstabilisateur de l'Iran »

Voici le texte de l'exposé de M. Nader Nouri.

Soulèvement de la soif: Où va l'Iran ?

Les manifestations en Iran s'étendent à Téhéran avec des slogans contre Ali Khamenei, le « guide suprême ». Dans la capitale des manifestants défilent et chantent : "Khamenei, honte à toi ! Lâche le pays !"

Sur fond de la faillite économique quasi-totale et perte de toute légitimité politique, la question se pose : où va le régime du guide suprême religieux ?

Iran : en attendant la tempête

Par Nader Nouri

Largement décrédibilisé et en butte avec une crise de légitimité sans précédente résultant du boycott général des élections présidentielles du 18 juin, le « guide suprême », Ali Khamenei, se trouve en première ligne face à une colère populaire grandissante et la multiplication des mouvements sociaux, dont une grève importante au cœur de l'industrie pétrolière. Sur le nucléaire, une nouvelle phase de fuite en avant et de la surenchère est en perspective.

Élection présidentielle iranienne : déchirure électorale ou déchirure nationale?

Par Gérard Vespierre, 

Directeur d'Études à la FEMO

Fondation d'Etudes pour le Moyen-Orient.

« Le problème que nous avons n'est pas l'accord nucléaire. Le problème que nous avons est de savoir combien de temps nous allons pouvoir rester au pouvoir ».

(Ali Akbar NATEGH-NOURI, mai 2018)

Ancien Président du Parlement iranien. Ancien ministre de l'intérieur.

Avant-propos

Ce travail, à la veille de l'élection présidentielle, a deux ambitions. La première, est de présenter avant toute chose une analyse de faits, de chiffres, de déclarations. La deuxième, est d'appréhender ces éléments depuis l'intérieur du pays. On limite en effet, trop souvent, les commentaires sur le régime iranien, aux négociations sur le nucléaire, à son action extérieure en Irak, au Liban, ou à son opposition à l'existence d'Israël.

Une élection présidentielle représente l'occasion de faire un bilan national, c'est-à-dire, intérieur. C'est ce à quoi ce dossier est consacré, s'appuyant le plus possible sur des faits et textes issus de sources iraniennes.

Iran : la fin de la grande illusion

Depuis plus de 30 ans, l'approche des Occidentaux vis-à-vis de la théocratie au pouvoir en Iran a été fondamentalement façonnée par l'espoir de voir une faction dite réformatrice l'emporter sur les « radicaux ». Faisant constamment abstraction de la nature et des racines idéologiques du régime, cette vision a été à l'origine de nombreuses erreurs stratégiques.

Syrie, Algérie, Iran, trois élections "démocratiques" sans le peuple

OPINION. En moins d'un mois, des élections, présidentielles ou législatives, se sont ou vont se dérouler dans ces trois pays. On pourrait se satisfaire de cette vitalité démocratique, sauf que les candidatures de l'opposition ont été cadenassées. Chacun de ces États se réjouira des résultats alors que la majorité de leur population n'aura pas participé au scrutin. Quel sens donner à de telles victoires ? Vers quoi se dirigent ces trois pays ? Quelles positions les démocraties véritables doivent-elles adopter ? Par Gérard Vespierre (*) Directeur de Recherches à la FEMO (Fondation d'Études pour le Moyen-Orient) Président de Strategic Conseils.

L'Iran à l'heure de changement : des « élections » présidentielles pas comme les autres

Alors que le pays plonge davantage dans la crise la plus grave qu'il ait connu depuis des décennies, le Guide suprême Ali Khamenei vise, dans un scénario pré-écrit pour s'en sortir, à homogénéiser son régime en imposant un «mollah-juge » connu pour son extrême brutalité comme le nouveau président 

Iran : « Le régime ne tiendra pas un an »

OPINION. Qui parle ainsi ? Un mouvement d'opposition iranien ? Non, un journal iranien, dans une République Islamique sans opposition. A l'extérieur de ce pays, il n'y a d'yeux et d'oreilles que pour les négociations nucléaires, ou l'accord stratégique de 25 ans avec la Chine. Mais ne passons-nous pas à côté de la réalité profonde du pays, de ses difficultés économiques récurrentes, de ses conflits sociaux permanents, des actes de révolte qui se produisent chaque nuit ? Par Gérard Vespierre (*) Directeur de recherches à la FEMO Fondation d'Etudes pour le Moyen-Orient, président de Strategic Conseils.

IRAN - LA MACHINE D'EXÉCUTION NE S'ARRÊTE PAS

Au matin du 5 août 2020, Mostafa Salehi, un homme de 30 ans qui avait été arrêté lors des manifestations de « décembre 2017 / janvier 2018 » en Iran, a été pendu dans la prison d'Ispahan. L'agence de presse Fars (affiliée aux services de renseignements iraniens) a confirmé l'exécution du jeune homme et a écrit qu'il était l'un des principaux auteurs des manifestations qui s'étaient déroulées de Kahrizsang à Nadjafabad. Il a été condamné à mort pour avoir tué un membre des pasdaran (Gardiens de la Révolution). Une accusation qu'il a toujours rejetée. 

Si elle n'est pas combattue, l'impunité continue d'avoir un impact  

Maître Kiststy Brimelow est intervenue lors d'un colloque en ligne à propos dumassacre des prisonniers politiques en 1988 en Iran. Cette avocate britannique, QC, est spécialisée dans les domaines des droits humains. En 1988 plus de 30 000 prisonniers politiques ont été exécutés en Iran suite à une Fatwa lancé par Khomeiny, alors à la tête du pays. Les responsables de ce crime occupent toujours des postes clés en Iran. 

Iran : « Si la nation se soulève, nous serons tous jetés à la mer ! » 

OPINION. Qui parle ainsi ? L'Ayatollah Javadi Amoli. L'analyse la plus perspicace sur l'avenir du régime clérical iranien ne viendrait-elle pas de l'intérieur du système ? Les évolutions politiques et sociales du pays doivent être très attentivement suivies, tant les tensions sont vives, et l'avenir du régime, incertain. Par Gérard Vespierre (*), Directeur de recherche à la Femo, Fondation d'études pour le Moyen-Orient et président de Strategic Conseils.

Coronavirus : l'exception iranienne

Par Nader Nouri

Les Iraniens dont le pays est devenu l'épicentre de la pandémie du coronavirus au Moyen-Orient, sont en colère contre la gestion calamiteuse de celle-ci par leurs gouvernants.

Le coronavirus pourrait-il entraîner la chute du régime islamique en Iran ?

OPINION 

En Iran comme en Chine, les crises se succèdent à un rythme sans précédent ces dernières semaines. La réponse des régimes autoritaires face à la crise de coronavirus pourrait se retourner contre eux et entraîner leur chute. Cela pourrait particulièrement en Iran, où le régime à cause de son opacité est toujours au premier plan. 

Iran : « L'ennemi est ici, mais on nous dit que c'est l'Amérique »

OPINION. Cette phrase est un slogan, issu des manifestations de rue. Au moment où une contestation nationale est de nouveau apparue, il est intéressant d'écouter ce que dit la rue iranienne. Comment un pays aussi riche en est-il arrivé là ? Quels sont les choix économiques qui ont conduit la société iranienne vers la pauvreté. Par Gérard Vespierre (*) chercher associé à la FEMO, Fondation d'Etudes pour le Moyen-Orient, président de Strategic Conseils.

Sur l'Iran, l'escalade militaire et le désarroi européen

Il aura fallu attendre la fin de l'année et son bilan géopolitique pour admettre que le vaudeville diplomatique du G-7 de Biarritz (24-26 août 2019) était probablement voué à l'échec. Dans l'intervalle, nous aurons su comment le Président français, lors de l'Assemblée générale de l'ONU, en septembre dernier, obtint de son homologue américain qu'il veuille bien attendre un appel téléphonique d'Hassan Rohani. Las ! « Les Mollahs ne dansent pas le tango » (dixit Rohani) et ce fut peine perdue.

Iran : pourquoi le régime a-t-il ajouté de l'essence à une situation déjà explosive ?

OPINION. L'asphyxie économique, résultat de ses propres choix stratégiques, a poussé la théocratie à prendre un risque démesuré en augmentant le prix de l'essence qui a déclenché la colère populaire. Par Nader Nouri, ancien diplomate iranien basé à Paris, secrétaire général de la Fondation d'Etudes pour le Moyen-Orient (FEMO).

Iran : le « poison mortel » de négociations avec Washington

Alors que le régime de Téhéran est secoué dans son ensemble par une forte résistance à l'intérieur et des révoltes populaires grandissantes contre ses ingérences en Irak et au Liban, le guide suprême Ali Khamenei s'en prend aux efforts de médiation du président français. Par Nader Nouri, ancien diplomate iranien basé à Paris, secrétaire général de la Fondation d'Etudes pour le Moyen-Orient (FEMO).

La guerre de l'Iran au Moyen-Orient: pire que Saddam Hussein et Al-Qaïda?

La prudence des diplomaties occidentales est compréhensible mais le déni n'est plus tenable. Au prétexte du "dialogue", Emmanuel Macron a été manipulé.

Iran : un Etat féminicide

OPINION. L'immolation par le feu et le décès d'une jeune femme de 29 ans à Téhéran ont provoqué la stupeur du monde. Au XXIe siècle, on peut mourir ainsi, parce qu'un Etat refuse de laisser des femmes accéder à un stade, et assister à un match de football! Ce tragique évènement est l'occasion de se pencher plus profondément sur le sort réservé aux femmes par le régime iranien. Par Gérard Vespierre (*), chercheur associé à la FEMO, Fondation d'Etudes pour le Moyen-Orient.

L'impérialisme irano-chiite et ses périls : ouvrir les yeux

Le 14 septembre dernier, une ou plusieurs salves de drones et de missiles ont détruit une partie du complexe pétrolier saoudien d'Abqaï-Khouraïs, dans la partie orientale du royaume, à une centaine de kilomètres de bases et de « facilités » ouvertes à l'armée américaine.

Yémen: la solution «c'est de s'orienter vers une fédération yéménite»

Gérard Vespierre
Gérard Vespierre

Le Yémen est un pays meurtri par une guerre qui fait rage depuis plus de 4 ans. Longtemps contenues derrière le « grand conflit », des luttes d'influences et des guerres intestines semblent éclater au grand jour.  

la théocratie iranienne entre un peuple en colère et la flotte américaine

OPINION. Les autorités américaines affirment que le déploiement au Moyen-Orient d'un groupe aéronaval autour du porte-avions USS Abraham Lincoln, tout comme le navire de guerre USS Arlington, ainsi qu'un détachement spécial de bombardiers et un système de défense aérienne Patriot, est en réaction aux informations selon lesquelles le régime iranien a l'intention d'attaquer les intérêts américains et ses forces dans la région par des groupes de miliciens sous son contrôle. Par Nader Nouri (*)

Yémen : guerre saoudienne ou guerre iranienne ?

Par Gérard Vespierre

Depuis de nombreux mois, la guerre au Yémen mobilise de nombreux acteurs régionaux et internationaux. Des négociations ont eu lieu, en décembre en Suède, entre les 2 principaux belligérants, la rébellion Houthi d'un côté et le gouvernement légal de l'autre. Depuis lors, peu de progrès ont été enregistrés et la question de la livraison d'armes à l'Arabie Saoudite vient élargir le débat. Par Gérard Vespierre (*), chercheur associé à la FEMO, Fondation d'Etudes pour le Moyen-Orient, Président de Strategic Conseils.

Iran : sanctions pétrolières et défaite au Yémen

Le mois de novembre s'annonce délicat pour le pouvoir iranien. D'abord les sanctions américaines, autour du pétrole, des produits industriels et financiers... Ensuite, les perspectives très sérieuses d'arrêt des combats au Yémen, et donc la perte du pouvoir pour le mouvement Houthi que Téhéran soutient depuis 2014. Ce serait un recul de « l'arc chiite ». Par Gérard Vespierre, chercheur associé à la FEMO, Fondation d'Etudes pour le Moyen-Orient, fondateur associé de Strategic Conseils (*).

Pour la première fois les Etats-Unis comprend quelque chose sur l'Iran

Yves Bonnet, préfet honoraire et ancien directeur de la DST s'est exprimé au sujet de la relation entre les États Unis et l'Iran et a tenu à revenir sur l'histoire des relations occidentales avec l'Iran. Voici son intervention : 


Nous devons soutenir les iraniens dans leur quête de changement de régime 

Propos de l'ambassadeur Adam Ereli, ancien porte-parole du Département d'État des États-Unis et ambassadeur au Bahrein, à une table ronde sur « La politique de l'Iran », organisée conjointement par la FEMO et APA, le 29 juin 2018 à Paris. 


Le corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) et les fondations religieuses contrôlent la majorité de l'économie iranienne 

Propos de Paulo Casaca, directeur général du "Forum Démocratique de l'Asie du Sud", basé à Bruxelles et ancien membre du Parlement européen, à une table ronde sur « La politique de l'Iran » à Paris, 29 juin 2018, organisée conjointement par la FEMO et APA. 


Ce qui se passe actuellement en Iran dans la population iranienne n'est absolument pas retranscrit dans notre pays

« Il y a les méchants qui sont vraiment méchants et les méchants modérés. En France on aime bien les méchants modérés. On ne les déteste pas. »

Yves Thréard, éditorialiste du Figaro, directeur adjoint de la rédaction du Figaro, a profité de cet événement pour évoquer l'orientation de la France vis à vis de la situation en Iran. Voici son intervention : 


Il ne peut pas y avoir de régime modéré des mollahs 

« Nous sommes plus nombreux maintenant à expliquer la réalité de la lutte du peuple iranien, la réalité de la résistance iranienne et les enjeux que cela représente, non seulement pour le peuple iranien mais pour nous tous en tant que membre de la communauté internationale et amoureux de la paix de la justice. »

Depuis 17 ans derrière la cause de la résistance Iranienne, Sid Ahmed Ghozali, ancien Premier Ministre Algérien considère que cette cause interpelle tout citoyen du monde. Voici son intervention : 


Le régime iranien craint de ne plus avoir et certainement depuis longtemps, le soutien de sa population 

Voici l'intervention de M. Frédéric Encel, universitaire et chercheur en géopolitique, spécialiste du Moyen Orient. M. Encel a tenu à témoigner son attachement à la politique Moyen Orientale actuelle de la France, et notamment vis à vis de l'Iran.


Il faut viser la colonne vertébrale du régime iranien, les Gardiens de la révolution

« C'est l'esprit général de cet accord qui n'a pas été respecté, puisqu'il s'inscrivait quand même bel et bien dans un scénario de retournement de la géopolitique du régime, une sorte de démocratie islamique de marché qui aurait dû peu à peu surgir »

Voici l'intervention de Jean-Sylvestre Mongrenier, chercheur à l'Institut Thomas More et chercheur à l'Institut Français de Géopolitique (Université Paris VIII Vincennes-Saint-Denis) : 


Iran : un régime de plus en plus contesté par son peuple

Par Gérard Vespierre, chercheur associé à la Fondation d'Etudes pour le Moyen-Orient, FEMO, fondateur associé de Stratégiste Conseils.

A nouveau au centre de l'actualité, l'Iran est confronté à un grand nombre d'acteurs internationaux. Mais, au-delà de cet affrontement entre la communauté internationale et le pouvoir iranien, le peuple iranien, lui-même, ne va-t-il pas, un jour être l'ultime arbitre ? Et d'ailleurs, ne s'est-il pas déjà mis en marche ? Par Gérard Vespierre, chercheur associé à la Fondation d'Etudes pour le Moyen-Orient (FEMO), fondateur associé de Strategic Conseils.


Yémen : l'avant-dernière bataille

(Crédits Valérie Sémensatis)
(Crédits Valérie Sémensatis)

Par Gérard Vespierre, chercheur associé à la Fondation d'Etudes pour le Moyen-Orient, FEMO, fondateur associé de Strategic Conseils.


La bataille d'HodeÏda vient de commencer. Dernière grande ville avant la capitale. Action militaire mais aussi diplomatique, et la France est particulièrement active. La bataille de Saana pourrait-elle être évitée par la diplomatie... ?


La France doit ouvrir les yeux sur les réalités en Iran

Une tribune de François Colcombet, Président de la Fondation d'Études pour le Moyen-Orient (FEMO) et cofondateur du Comité Français pour un Iran démocratique.

Par François Colcombet*

Alors que les États-Unis et la Corée du Nord se sont engagés dans un processus de « dénucléarisation de la péninsule coréenne », à surveiller dans les prochaines étapes, où en est le processus concernant l'autre « axe du mal » qu'est l'Iran des ayatollahs ?


Arabie-Iran : Le grand choc.... ?               

Par Gérard Vespierre, Conférence Université « Paris Dauphine » 17 Janvier 2018.

« Khamenei, nouvel Hitler du Moyen-Orient... » a récemment déclaré Mohammed Ben Salman, Prince héritier d'Arabie Saoudite. Jamais les échanges n'avaient été aussi rudes...


L'Europe et la menace iranienne : Macron, Merkel et May doivent agir!


Par Jean-Sylvestre Mongrenier

Challenges - Pour le géopolitologue Jean-Sylvestre Mongrenier le Guide suprême de la Révolution, le président iranien et les Pasdarans sont encore très loin d'être considérés comme les membres honoraires d'un petit cercle de gens raisonnables, attachés au multilatéralisme, à la résolution pacifique des conflits et au "dialogue" des civilisations. Explications.


L'Iran fragilisé par la nouvelle stratégie des Etats-Unis

Par François Colcombet. (Crédits : Reuters)
La Tribune - Le refus du président américain Donald Trump de certifier l'accord nucléaire avec l'Iran met en relief la méfiance des Etats-Unis et de leurs alliés à l'égard de la politique menée par Téhéran. L'adoption de cette position pourrait constituer un tournant majeur dans l'isolement du régime iranien actuel. Par François Colcombet (*), ancien magistrat et ancien député.

En refusant de certifier le respect par l'Iran de l'accord nucléaire, de juillet 2015, sans toutefois formellement s'en retirer, le Président américain, Donald Trump, a opéré un tournant majeur dans la politique de son pays envers l'Iran.


« Si Paris, Londres et Berlin entendent endiguer l'Iran, qu'ils se préparent à une épreuve de force » (Interview)

Depuis la décision du Président américain, Donald Trump de refuser de certifier que le régime iranien respecte l'accord sur le nucléaire, l'incertitude domine sur les relations futures entre l'Iran des ayatollahs et le reste du monde en particulier les Etats-Unis et l'Europe. La FEMO a interrogé le spécialiste et universitaire Jean-Sylvestre Mongrenier, chercheur à l'Institut Français de Géopolitique (Paris VIII) et chercheur associé à l'Institut Thomas More. Nous vous invitons à prendre connaissance de sa lecture pertinente des évènements et de son analyse originale.


Tir d'un missile balistique en Iran: que faire du régime des mollahs?

Par Jean-Sylvestre Mongrenier le 25.09.2017 à 12h39

Le géopolitologue Jean-Sylvestre Mongrenier estime "que le régime iranien se positionne à la croisée des politiques de puissance de la Russie et de la Chine populaire, deux pays qui remettent en cause les institutions multilatérales et le droit international".

Le pari politique et économique risqué de la France en Iran

• par MOHAMMAD AMIN

Le tableau de commerce alléchant avec l'Iran, comporte aussi des risques et des obstacles qui pourraient provoquer des dégâts.

Economie Matin - Au terme d'une longue négociation, le groupe Renault a finalisé le 7 août un contrat portant sur un joint-venture avec des constructeurs automobiles iraniens. Selon les termes du contrat, 60% des actions de la société ainsi créée seront détenues par Renault, la société iranienne étatique IDRO (Industrial Development and Renovation Organization of Iran) en détiendra 20 % et, 20 % reviendront à « Néguine-Khodro », une autre société en apparence privée. L'objectif déclaré est d'augmenter la production de modèles différents de véhicules Renault pour atteindre 150 000 unités par an.


IRAN : élection présidentielle en trompe l'œil

Par Nader Nouri*

La France a élu démocratiquement et au suffrage universel son président de la République, un vrai chef d'Etat qui «présidera » la destinée du pays pendant cinq ans avec un chef du gouvernement qui « gouvernera », pour reprendre une déclaration récente du vainqueur de ce scrutin. Les forces politiques battues pourront espérer continuer à peser de manière démocratique sur le destin du pays en participant aux élections législatives. Tout cela a le mérite d'être clair.

Présidentielle en Iran : quel impact sur l'économie ?

Par Mohammad Amin*

Sur les six candidats à la présidentielle retenus (sur plus de 1600) par le Conseil des gardiens sous les ordres du « guide suprême », la dispute principale a eu lieu entre les deux favoris : Hassan Rohani au turban blanc, le président sortant qui a occupé les plus hautes fonctions de sécurité durant plus d'un quart de siècle et Ebrahim Raïssi au turban noir, juge ayant prononcé le massacre de milliers de prisonniers politiques, homme-clé de l'appareil judiciaire depuis 1980, et à la tête d'une des plus grandes fondations économico-religieuse du monde, Astan-e Qods Razavi.


L'emprise des gardiens de la révolution sur l'économie iranienne paralyse ce pays*

Par Nader Nouri

Un peu plus d'un an après la levée des sanctions économiques internationales liées au programme nucléaire militaire du régime iranien, de nombreuses entreprises occidentales, notamment européennes, attirées par le potentiel d' « un marché de 80 millions d'habitants », se sont ruées vers le soi-disant « eldorado » iranien. Mais faire des affaires et surtout investir dans ce pays, s'est avéré plus compliqué que ce que l'on imaginait au départ.


Le budget militaire iranien a augmenté de 70% sous la présidence de Rohani

Hassan Rohani, le président de la république des mollahs, a présenté, en décembre, le projet de loi des finances pour l'année persane prochaine (mars 2017-mars 2018) au Majlis [le parlement iranien]. On constate une augmentation du budget militaire iranienne. Les explications avec Mohammad Amin chercheur associé à la FEMO.


Tribunes de Jean-Sylvestre Mongrenier: La chute d'Alep-Est et la montée en puissance du panchiisme

Quelques jours après la chute d'Alep-Est, le conseil de sécurité a adopté un nouveau projet de résolution. Mais sa composition fait oublier le rôle de l'Iran et des milices chiites, selon Jean-Sylvestre Mongrenier, chercheur à l'Institut Français de Géopolitique (Paris-VIII) qui a publié cette tribune sur Challenges.fr.


Crises au Moyen-Orient - Perspectives et solutions: intervention de Jean-Sylvestre Mongrenier

FEMO

Jean-Sylvestre Mongrenier, le 8 juillet 2016

Le régime iranien, « grand perturbateur » régional

De prime abord, le thème de cette table-ronde pose la question de savoir s'il faut parler de crises au Moyen-Orient. Le terme est très en deçà de la réalité. La région est sous la menace d'une déflagration générale, une guerre de tous contre tous, centrée sur le théâtre syro-irakien, avec des répercussions géopolitiques jusqu'en Europe. Plusieurs guerres se superposent sur ce théâtre, certes, mais la complexité des événements ne doit pas occulter un facteur central : le rôle central du régime chiite-islamique, « grand perturbateur » régional.


Bahreïn : 35 ans de relations tumultueuses avec l'Iran des mollahs (Première partie)

Par Nader Nouri

Le 4 janvier, le Royaume de Bahreïn rompait ses relations diplomatiques avec Téhéran, quelques jours seulement après la rupture des relations entre ce-dernier et l'Arabie saoudite. De nombreux commentateurs ont qualifié cette décision du gouvernement bahreïni comme simple acte de solidarité avec Riyad qui avait vu son ambassade à Téhéran et son consulat à Meched mis à sac et incendiés par des éléments liés au régime iranien, suite à l'exécution d'un membre du clergé chiite saoudien accusé d'avoir « fomenté un complot contre le Royaume ». Or, les raisons profondes de cette rupture entre Manama et Téhéran remontent bien aux premières années de la prise du pouvoir par Khomeiny et ses mollahs en Iran, après la révolte antimonarchique des années 1978-1979.


Sénat : Table ronde avec la Presse 

Peut-on concilier économie et droits de l'Homme en Iran?

Le 21 juin 2016, la FEMO parrainait une table ronde organisée par le Comité de Soutien aux Droits de l'Homme en Iran (CSDHI) au Sénat français autour du thème suivant : « Bilan des droits de l'Homme en Iran et de la crise en Syrie ». D'éminents opposants et journalistes syriens et iraniens en exil furent invités à discuter de la situation des droits humains (après l'accord nucléaire) - en particulier de la liberté d'expression - et du rôle du régime iranien dans le conflit syrien. C'est à cette occasion que M. Ahmad Kamel, conseiller de presse de la délégation syrienne de l'opposition dans les négociations sur la Syrie, M. Rasoul Asghari, journaliste iranien en exil et ancien Rédacteur en chef des nouvelles politiques du Journal iranien Sarmayeh (le Capital), et M. Behzad Naziri, ancien journaliste iranien et membre de la commission des affaires étrangères du CNRI, sont venus rappeler certains aspects de la réalité iranienne, trop souvent occultés par l'ouverture économique promue par le régime des mollahs depuis près d'un an. Lors de cette rencontre, modérée par Mme Simin Nouri (du CSDHI), tous ont en effet appelé à une plus grande sensibilisation de l'opinion publique, qui ne devrait pas oublier le caractère dictatorial du régime de la République islamique.


Table ronde au Sénat français sur la situation en Iran

À l'initiative de la FEMO fut organisée une table ronde au Sénat français, le mercredi 18 mai 2016, sur le thème « Iran : les obstacles structurels et financiers un an après l'accord sur le nucléaire ». Au cours de cette table ronde - à laquelle des journalistes ont également participé - , des représentants des entreprises et des ambassades étrangères à Paris, MM. Alejo Vidal-Quadras, l'ancien vice-président du Parlement Européen et fondateur du Comité international pour la recherche de la justice (International Committee In Search of Justice/ISJ) ainsi que Mohammad Amin, analyste et chercheur-associé à la FEMO, ont présenté leurs analyses de la situation interne en Iran près d'un an après la signature de l'accord sur le programme nucléaire de Téhéran et cinq mois après la levée des sanctions internationales.

M. Alain Neri, sénateur du Puy-de-Dôme (Auvergne-Rhône-Alpes) et secrétaire de la Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat, a inauguré cette table ronde en souhaitant la bienvenue aux participants et en soulignant l'importance d'une conférence comme celle-ci et de l'échange de points de vue sur la situation au Moyen-Orient en général, et sur l'Iran en particulier.


Ce que Washington ne comprend pas au sujet de l'Iran

Par Lincoln P. Bloomfield et Jr. Ramesh Sepehrrad*

Occultée par une campagne présidentielle américaine tumultueuse, l'une des préoccupations majeures en politique étrangère - la future attitude des Etats-Unis envers l'Iran - se trouve à un tournant. Dans un discours prononcé en septembre 2013, à la tribune de l'Assemblée générale des Nations Unies, le Président Obama déclarait : « si nous pouvons régler la question du programme nucléaire iranien, cela sera une étape majeure dans la longue voie vers de nouvelles relations, des relations fondées sur les intérêts et le respect mutuels. » Toutefois, les déclarations du Guide Suprême Ali Khamenei et les mesures prises par les autorités iraniennes, qui font suite à l'accord signé en Juillet 2015, ne montrent que peu de signes d'une plus grande reconnaissance des intérêts américains.


Iran, élections aux enjeux cruciaux pour le pouvoir

Par Nader Nouri*

Le 26 Février, deux «élections» auront lieu en Iran simultanément: les élections législatives pour choisir les futurs occupants de 290 sièges que compte l'Assemblée consultative islamique (le Majlis) et celles de l'Assemblée des experts composée de 88mollahs de haut rang, l'institution chargée de la désignation du guide suprême et, en théorie, superviser sa conduite et son action.


Une entreprise de désinformation à propos de l'Iran de Rohani

Par Jean-Sylvestre Montgrenier*

Je pense que ce type d'activité est indispensable puisque nous assistons à une entreprise de désinformation à propos de l'Iran de Rohani. Je me suis donc proposé de parler de ce ballet diplomatique de Vienne à Genève, une sorte de jeu de dupes.


Est-ce un eldorado l'Iran?

Par Gérard Vespierre*

Effectivement le président Rohani est venu, nous avons signé des contrats donc nous sommes dans un environnement économique. Est-ce un eldorado l'Iran? Est-ce un eldorado pour les iraniens? Est-ce que c'est un grand pays qui va se développer rapidement ou est-ce que c'est un eldorado pour les fournisseurs de l'Iran ?


L'Iran joue une politique expansionniste

Par Frédéric Encel*

Certains d'entre vous ont déjà assisté à une table ronde il y a plusieurs semaines avant la venue à Paris du président iranien, et nous avions déjà travaillé sur des thématiques de fond liées à la République Islamique d'Iran et aux caractéristiques à la fois ultra autoritaires de cet état et aux mensonges de ses dirigeants ou aux dissimulations du président de cette République Islamique, à savoir Monsieur Hassan Rohani.


Iran : nouvel Eldorado, ou possible mirage... ?

La levée des sanctions contre le régime de Téhéran après l'accord international sur le programme nucléaire iranien offre de réelles opportunités de commerce international avec ce pays. Toutefois le paysage n'est pas sans nuage, ou potentielles illusions.

Le Commerce et les relations internationales peuvent-ils se limiter à des déclarations incantatoires : il faut aller en Iran... ?


Levée des sanctions économiques sur l'Iran : la grande désillusion

Par Mohamad Amine, Chercheur associé à la FEMO (Fondation d'Etudes pour le Moyen-Orient)

Six mois après sa conclusion de l'accord nucléaire de Vienne entre l'Iran et les grandes puissances entre en vigueur, samedi, entraînant une levée des sanctions économiques qui frappaient depuis des années ce pays aux riches ressources pétrolières et gazières. Cela suscite pourtant de nombreuses interrogations sur l'avenir.


L'Iran, une société étouffée qui peut exploser à tout moment.

Par François Colcombet, président de la FEMO

Le président de la Fondation d'Etudes pour le Moyen-Orient, François Colcombet, participait le 10 décembre dernier à un colloque organisé au Paris School of business, sur le thème « Iran : guerre ou paix ? ». Voici un extrait de cette intervention de l'ancien magistrat et spécialiste de la constitution iranienne :


Avec l'Iran nous n'avons pas les mêmes objectifs.

Par Frédéric Encel, directeur de séminaire à l'Institut Français de Géopolitique

participait le 10 décembre 2015 à un colloque organisé par la FEMO au Paris School of business, sur le thème « Iran : guerre ou paix ? ». Dans son intervention, le géopolitologue et maître de conférences à Sciences-Po, a abordé la politique de la France à l'égard de l'Iran et l'impossibilité d'alliance avec l'Iran contre Daech voici une transcription de son intervention.


"L'Iran c'est le pompier pyromane, l'illusion d'un partenariat"

Par Bruno Tertrais, maître de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique, 

participait le 10 décembre 2015 à un colloque organisé par la FEMO au Paris School of business, sur le thème « Iran : guerre ou paix ? ». Dans son intervention, le politologue spécialiste des questions internationales a déclaré :


La « terreur noire » et sa racine historique en Iran

Par François Colombet, président de la Fondation d'Etudes pour le Moyen-Orient

Paris n'en est pas à sa première expérience du terrorisme inspiré par la religion. Cette douloureuse épreuve nous l'avons traversée pour la première fois au milieu des années 1980 quand est apparue ce qui était à l'époque une forme nouvelle de terrorisme. Paris a été ensanglanté par une vague d'attentats que les enquêteurs attribueront à un réseau islamiste dont les agents opérationnels étaient fournis par le Hezbollah libanais et dont les ficelles étaient tirées par l'Iran. Un groupe local de fanatiques soudé par une croyance dans "la vertu de la Révolution islamique" participa également à la furie meurtrière qui verra Paris, entre décembre 1985 et septembre 1986, frappé de quelques 13 attentats avec, à chaque fois, des morts et des dizaines de blessés. Le plus meurtrier de ces attentats sera celui de la rue de Rennes où une voiture piégée a explosé près du magasin Tati provoquant un carnage jusque-là inconnu des Parisiens.


Clarifications nécessaires sur le conflit syrien

Par Nader Nouri, ancien diplomate, analyste et secrétaire général de la FEMO

La 70ème session de l'Assemblée générale de l'ONU dominée par les débats sur la situation aggravante de la guerre en Syrie, a été lundi 28 septembre l'occasion pour des clarifications importantes de la part des présidents français et américain à ce sujet. Dans son discours devant les chefs d'Etats et de gouvernements du monde entier, le Président Hollande a notamment affirmé son désir de voir s'installer un nouveau régime en Syrie en affirmant, entre autres, que « Bachar Al-Assad est une partie du problème, il ne peut donc pas faire partie de la solution ».


Pourquoi l'Iran a été en fait affaibli par l'accord de Vienne?

Par Gérard Vespierre, Associé-fondateur de « Strategic Conseils», chercheur associé à la Fondation d'Etude pour le Moyen-Orient (FEMO)

Depuis la signature le 14 juillet de l'accord « historique » de Vienne entre l'Iran et les puissances internationales du groupe dit des « 5+1 », beaucoup d'idées ont été émises tant pour souligner le succès et le bien-fondé de cet accord par la représentation internationale, que pour à l'opposé, souligner une forte hostilité, de la part d'Israël ou du parti Républicain à Washington.


Iran/économie : gare au mirage du rebond

Par Mohamad Amine, Chercheur associé à Fondation d'Etudes pour le Moyen-Orient (FEMO)

Dans la semaine qui a suivi l'accord sur le programme nucléaire iranien, une importante délégation allemande s'est rendue à Téhéran pour évaluer l'état de l'économie iranienne en prévision d'une augmentation des exportations vers ce pays. Rapportant ce déplacement, l'AFP note dans une dépêche que les sociétés allemandes ont les yeux rivés sur le marché iranien dans les domaines pharmaceutique, chimique, de l'ingénierie et des pièces de rechange automobiles.


L'Iran reste un régime foncièrement néfaste et destructeur - Yves Thréard

Par Yves Thréard, éditorialiste et chroniqueur au Figaro, 

participait le 12 juin à un colloque organisé par la Fondation d'Études sur le Moyen-Orient autour de la problématique du programme nucléaire iranien et la lutte contre l'extrémisme islamiste.


L'Iran joue la politique du pire sur l'ensemble de la région

Par Frédéric Encel, directeur de séminaire à l'Institut Français de Géopolitique 

participait le 12 juin à un colloque organisé par la Fondation d'Études sur le Moyen-Orient sur le programme nucléaire iranien et la lutte contre l'extrémisme islamiste.


Good deal would require no enrichment capability for Tehran, full access to all sites - Alireza Jafarzadeh

Alireza Jafarzadeh, Deputy Director of NCRI US Representative Office, author of the book, The Iran Threat: President Ahmadinejad and the Coming Nuclear Crisis, was among experts addressing a panel session in Paris on June 12 on nuclear deal with the Iranian regime. He reiterated that a good deal was already out of the picture because a good deal would require no enrichment capability for Tehran and full access to all sites.


The world is going to be a much more dangerous place - Linda Chavez

Linda Chavez, former Assistant to the U.S. President for Public Liaison, took part on June 12th in a Policy Forum organized by "Foundation for Middle Eastern Studies" (FEMO) on "Policy on Iran and Countering Islamic Extremism". (Video)


Iran will go towards even more radicalization - Bruno Tertrais

Bruno Tertrais, senior fellow at the French Foundation for Strategic Research (FRS), took part on June 12th in a Policy Forum organized by "Foundation for Middle Eastern Studies" (FEMO) on " Nuclear Negotiation with Iran, Policy on Iran and Countering Islamic Extremism".


The ideal solution is for a democratization of Iran - James Woolsey

James Woolsey, former Director of the Central Intelligence Agency under President Clinton, took part on June 12th in a Policy Forum organized by "Foundation for Middle Eastern Studies" (FEMO) on "Policy on Iran and Countering Islamic Extremism". (video)


United States, and Europe must stand up for human rights - Governor Howard Dean

Howard Dean, former Governor of Vermont and Chair of the US Democratic Party, attended a panel discussion in Paris on June 12 on "Policy on Iran and Countering Islamic Extremism" organized by the French "Foundation for Middle Eastern Studies" (FEMO) and chaired by Ambassador Lincoln Bloomfield Jr., former US Special Envoy and Assistant Secretary of State for Political Military Affairs. In his remarks while addressing the nuclear issue he emphasized that it was time for the United States and Europe stop looking for the peaceful way out at any price and begin to stand up for human rights.


Les conditions de l'émergence de l'extrémisme sous forme de Daech

Par Myriam Benraad, chercheuse associée au centre d'études et de recherches internationales (CERI-Sciences Po) et à l'institut de recherches et d'Etudes sur le monde arabe et musulman

intervenait le 5 février 2015 à un colloque organisé par la FEMO sur le thème : Où va le Moyen-Orient ? Le chaos actuel en Irak et en Syrie a-t-il une solution ? Dans son intervention à la Sorbone, l'auteur de « L'Irak, la revanche de l'Histoire », a développé sa réflexion sur « Les conditions de l'émergence de l'extrémisme sous forme de Daech en Irak et en Syrie ». (Vidéo)


Les Changements d'alliances et tentation d'un nouvel ordre au Moyen-Orient 

Par Pierre Vermeiren, historien, professeur à Paris 1

Le 5 février 2015 s'est tenu à la Sorbonne un colloque organisé par la FEMO en collaboration avec l'IMAF et le Master Afrique de l'Université de Paris 1 sur le thème "Où va le Moyen-Orient ? Le chaos actuel en Irak et en Syrie a-t-il une solution ? Faut-il associer l'Iran à une solution ? " Pierre Vermeren, historien, Professeur à Paris 1 en histoire du monde arabe contemporain a abordé « les Changements d'alliances et tentation d'un nouvel ordre au Moyen Orient : quelques perspectives pour l'après-guerre... » (VIDEO)


Wrong policy in Iraq and Iran benefitted mullahs - Struan Stevenson

Addressing a panel session in Paris on June 12, Struan Stevenson, former president of the European Parliament Delegation for Relations with Iraq, said that the US and Europe had pursued the wrong policy in Iraq and Iran for the last decade and it is still continued. He stressed, "Unless we get this right and rearm and retrain the Sunnis, reawaken the Sunnis to drive ISIS out of Iraq, then Iraq will become a total basket case and a failed state. And who will be the benefactors from that? Iran."


L'accord des P5+1 va maintenir l'Iran au seuil de l'arme nucléaire 

Par Olli Heinonen, ancien Directeur général adjoint de l'Agence Internationale de l'Energie Atomique (AIEA)

Les termes de l'accord en cours de négociation entre les grandes puissances mondiales et le régime iranien lui permettront de rester comme étant un état au seuil de l'armement nucléaire, a mis en garde Olli Heinonen, ancien Directeur général adjoint de l'Agence Internationale de l'Energie Atomique (AIEA). Il a fait ces remarques au sein d'un groupe d'experts lors d'une réunion de la Fondation d'Etudes pour le Moyen-Orient (FEMO) tenue à Paris le 12 juin.


Regime change is what is needed - Ambassador Ken Blackwell

Former U.S. ambassador to the UN Human Rights Commission Ken Blackwell told a panel session in Paris on June 12 that regime change was needed, and we must get there by any means necessary. "That's the only way that you're going to bring stability back to the neighborhood of the Middle East", he said.


Les racines du fondamentalisme islamiste

Par Jalal Ganjei, dignitaire musulman chiite

Le 5 février 2015 s'est tenu à la Sorbonne un colloque organisé par la FEMO en collaboration avec l'IMAF et le Master Afrique de l'Université de Paris 1 sur les questions d'actualité qui touchent le monde arabo-musulman. Djalal Ganjei*, dignitaire musulman chiite, président de la commission des libertés de cultes du Conseil national de la Résistance iranienne a évoqué « Les racines de ce fondamentalisme islamiste, y a-t-il une distinction à faire entre l'extrémisme chiite et sunnite ? »


Le nucléaire iranien : vers un compromis illusoire? 

Par Nader Nouri, Secrétaire général de la Femo

Le samedi 13 juin, des dizaines de milliers d'exilés iraniens se sont rassemblé à Villepinte pour leur meeting annuel marquant l'anniversaire du raid lancé en juin 2003 par les forces de sécurité françaises contre le siège, en banlieue parisienne, du Conseil national de la Résistance iranienne (le CNRI). Lors de cette opération qualifiée d' « anti-terroriste », les domiciles des dizaines de réfugiés politiques iraniens avaient également été pris d'assaut, et plus de 170 personnes avaient été interpellées avant d'être, pour certains d'entre elles, notamment Maryam Radjavi, présidente du CNRI, incarcérées.


François Colcombet : Où va le Moyen-Orient ?

François Colcombet, président de la Fondation d'Etudes pour le Moyen Orient (FEMO) 

intervenait le 5 février 2015 à un colloque organisé par la FEMO sur le thème : Où va le Moyen-Orient ? Le chaos actuel en Irak et en Syrie a-t-il une solution ?


Baisse du pétrole : Axe américano-saoudien ?

Par Gérard VESPIERRE, associé fondateur de Strategic Conseils, Chercheur associé à la Fondation pour l'Etude du Moyen-Orient (FEMO)

Ce mouvement baissier relève-t-il uniquement des lois du marché ou repose-t-il également sur des données géostratégiques? Cette interrogation nous conduit à poser plusieurs questions : Quelles sont les éléments politiques qui auraient accompagné le marché à la baisse ? Comment ce processus de baisse a-t-il été engagé ? Pourquoi maintenant... ?


Iran-économie: les Pasdaran continuent leur offensive sous Rohani

Par Mohamad Amin, Chercheur associé à Fondation d'Etudes pour le Moyen-Orient (FEMO)

Le mois dernier, les médias iraniens ont rapporté que le gouvernement Rohani a confié aux Gardiens de la révolution (Pasdaran) le grand projet de développement de la zone franche de l'Ile de Kish, dans le golfe persique. Akbar Torkan, Secrétaire du Conseil des zones franches iraniennes, a précisé que le projet comporte la construction sur l'île, d'un aéroport, d'un port franc et d'autres infrastructures, en vue de promouvoir l'économie du pays.


L'État islamique ou « l'Orient très, très compliqué »...

Par Gérard Vespière, président de Stratégic Conseils

Ce titre fait évidemment référence à la célèbre expression de « l'Orient compliqué » du Général de Gaulle, qui dans son art de la pertinence, et de la brièveté, était inimitable. Cette expression est toujours apparue comme éminemment juste, mais les années passant, et les évènements s'accumulant et se complexifiant, ne faudrait-il pas la considérer non plus comme une expression superbe de concision, mais plutôt comme un euphémisme, c'est-à-dire exprimant une pensée finalement très en-deçà de la réalité!


Iran : partenaire dans la solution ou source d'instabilité ?

Par Nader Nouri, Secrétaire général de la Femo

Il existe un consensus sur l'origine de la crise actuelle en Irak. Le ministre des Affaires étrangères l'a reconnu la semaine dernière lors de son audition à l'Assemblée, il s'agit de la politique autoritaire et sectaire de l'ancien Premier ministre Al-Maliki qui a marginalisé les sunnites et les Kurdes et tout en monopolisant le pouvoir dans les mains d'une fraction chiite.


Irak : évaluation de la menace

Par Wesley Martin, Colonel (à la retraite) Ancien officier supérieur de la protection antiterroriste pour toutes les forces de la coalition en Irak

Au cours de mon mandat en tant qu'officier supérieur du contre-terroriste et de la force de protection de toutes les forces de Coalition en Irak, j'avais identifié six groupes de menace de base contre nous : les terroristes nationaux, les terroristes internationaux (Al-Qaïda et autres), des éléments de l'ancien régime (Saddamistes), les extrémistes religieux, les criminels et les tribus.


La crise syrienne et l'influence iranienne

Par Antoine Basbous, politologue franco-libanais, 

au colloque de la FEMO : "Je vais commencer par m'interroger sur la genèse, sur le mystère d'une alliance entre un régime soit disant laïque, le Baas en Syrie, et une République islamique qui veut exporter sa révolution partout et à travers les communautés chiites. A vrai dire, c'est une grande duperie, l'alliance est bien réelle, elle est fondée sur la dissimulation, ça veut dire qu'on met en vitrine quelque chose pour appâter.


L'accord de Genève, première étape vers la chute du régime des mollahs

Par Gérard Vespière, président de Stratégic Conseils

La signature de l'accord de Genève du 24 Novembre entre l'Iran et « le groupe des 5+1 » est une étape importante de la situation iranienne vis-à-vis du reste du monde, c'est-à-dire sa situation extérieure, mais également par rapport à sa propre situation intérieure.


Interview avec Nader Nouri, Secrétaire général de la FEMO

Les droits de l'homme un facteur non négligeable

Dans les chancelleries, autant que chez les défenseurs des droits de l'homme et les amis de la liberté, l'élection d'Hassan Rohani avait fait naitre de nouvelles attentes quand à un minimum d'adéquation entre les actes et paroles de celui qu'on avait cru "modéré". Les grands espoirs sont partis progressivement en lambeaux, comme autant d'illusions naïves et dérisoires. Interview avec Nader Nouri, Secrétaire général de la FEMO:


Les dix fardeaux de l'économie iranienne

Par Mohammad Amin, chercheur associé à Fondation d'Etudes pour le Moyen-Orient (FEMO)

Plus de 10 mois après l'entrée en fonction de Rohani, l'espoir des Iraniens ordinaires pour une reprise économique s'estompent. Dans son dernier rapport, le 5 avril, sur l'état de l'économie du pays, le Fonds monétaire international (FMI) envisage une perspective de stagnation économique, une croissance négative et de fortes incertitudes d'une reprise à court terme.


François Colcombet : Dépasser l'approche superficielle de la réalité des tensions au Moyen-Orient

Le premier d'un cycle de conférences dans le but d'apporter un éclairage sur les problèmes actuels au Moyen-Orient a été inauguré par une introduction de François Colcombet, président du FEMO à un colloque à la Maison de la Chimie :


Bertrand Delais, documentariste et journaliste

Transcription de l'intervention de Bertrand Delais au colloque de la FEMO, à la Maison de la Chimie: "Dans le premier mandat du président Rohani, il y a la question du dossier du nucléaire et l'embargo, pourquoi? Parce qu'il y a un grand péril à intérieur. Principalement pour des raisons économiques. Mais au fond, quand on creuse un peu la société iranienne d'aujourd'hui, son état de délabrement, on est saisi de vertige.


Pierre Rousselin : Le mandat de Rohani, desserrer l'étau des sanctions

Pierre Rousselin, Chroniqueur de politique étrangère au Figaro

Transcription de l'intervention de Pierre Rousselin au colloque de la FEMO à la Maison de la Chimie, le 11 février 2014: "J'étais en Iran en 1980, peu après la révolution, pour l'Agence France-Presse. Je vais surtout m'attacher à essayer de comprendre l'actualité. Comment on est arrivé où on en est, et où l'on va. Ce qui me paraît personnellement assez inquiétant, contrairement à l'impression générale très positive que l'on a tendance à entendre sur le dossier iranien. Je partirai des sanctions, puisque c'était le dernier sujet d'intervention".


Yves Thréard: L'influence du régime iranien sur la propagation de l'Islamisme

Yves Thréard, Chroniqueur au Figaro

Transcription de l'intervention d'Yves Thréard, au colloque de la FEMO à la Maison de la chimie: "L'Iran est un pays que j'aime bien. Quand la révolution a éclaté en 1979, je revenais de ce pays. On m'a demandé pour ce soir de répondre à une vaste question, si tant est qu'on puisse y répondre : quelle est l'influence de la révolution iranienne, de ce régime iranien sur la diffusion de l'islamisme dans le monde.


Frédéric Encel : Éviter la confusion entre le peuple iranien et le régime

Frédéric Encel, Professeur à l'ESG Management School et maître de conférences à Sciences-Po

Transcription de l'intervention de Frédéric Encel, au colloque de la FEMO à la Maison de la chimie :"Le peuple iranien n'est pas le régime iranien. Je suis stupéfait jour après jour, notamment dans les milieux universitaires que je fréquente assez assidûment, de constater à quel point il y a une confusion entre le peuple iranien et le régime, qui effectivement est un régime autoritaire et dictatorial, et qui par conséquent n'est absolument pas légitime dans sa représentation du peuple dont il prétend avoir la charge.


Sid Ahmed Ghozali: L'expansionnisme est dans la nature du régime

Par Sid Ahmed Ghozali, ancien premier ministre d'Algérie

Transcription de l'intervention de Sid Ahmed Ghozali au colloque de la FEMO à la Maison de la Chimie, le 11 février 2014: "Il y a 35 ans nous avons été nombreux à travers la planète à vivre comme un jour glorieux la chute d'un régime dictatorial. 35 ans après qu'en est-il ? En tant qu'Algérien, j'ai un regard objectif sur la problématique iranienne. Je suis d'autant plus à l'aise de le dire, que notre relation avec l'Iran pourrait être un cas d'école sur le comportement du régime dictatorial vis-à-vis de ses voisins et de ses "amis".


La crise insoluble de l'économie iranienne

Par Mohamad Amin, Chercheur associé à Fondation d'Etudes pour le Moyen-Orient (FEMO)

Le 29 janvier 2015 le parlement iranien a adopté le nouveau budget de l'année iranienne 1393 (mars 2014 à mars 2015). Dans ses grandes lignes, le projet présenté par Hassan Rohani s'inscrit dans la continuité du dernier budget du gouvernement d'Ahmadinejad. Elle indique ainsi une douloureuse réalité : pas plus que son prédécesseur, le gouvernement Rohani n'a de solution pour sortir l'économie iranienne du marasme.