L’Iran reste un régime foncièrement néfaste et destructeur- Yves Thréard
Parmi les autres intervenants à ce colloque également, l'Ambassadeur Lincoln Bloomfield Jr., ancien adjoint pour les affaires politiques et militaires du Département d'État, Olli Heinonen, ancien directeur général adjoint de l'AIEA, Bruno Tertrais, maître de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS), Linda Chavez, ancien adjoint du président américain pour la liaison avec le public, Alireza Jafarzadeh, directeur adjoint du Bureau de représentation du CNRI à Washington, auteur de l'ouvrage « Le président Ahmadinejad et la crise nucléaire », Howard Dean, ancien président du Parti démocrate américain, Struan Stevenson, ancien président de la délégation du Parlement européen pour les relations avec l'Irak, Frédéric Encel, directeur de séminaire à l'Institut Français de Géopolitique.
« Le terrorisme islamique en terre française et ce qui se passe au Moyen Orient sont aujourd'hui d'actualités, mais dans un maelstrom et un mélange de notions qui est indéfinissable pour l'opinion publique. Il y a beaucoup de non-sens et d'erreurs qui sont faits sur la révolution de l'Ayatollah Khomeiny en 1979. Et 36 ans après, on a l'impression que ce régime des mollahs est plus « gentil » par rapport à ce qui se passe avec l'Etat islamique et Al Qaïda. En effet c'est une révolution qui est à l'origine de la virulence islamiste qui s'est abattue sur le monde depuis un quart de siècle. Tout cela a un peu été oublié sous les couches successives de revendications et de luttes.
Alors qu'on oublie que la révolution de l'ayatollah Khomeiny était précisément une évolution y était panislamiste, universaliste et qui niaient la notion d'état. La nation étant - selon une déclaration de l'Ayatollah d'il y a 36 ans - la négation de l'islam. Il faut relire à ce propos le préambule de la constitution de la République islamique qui nous montre le caractère universelle, le caractère supranational de cette lutte. Rompant d'ailleurs avec le nationalisme arabe des prédécesseurs, comme Nasser.
Cela explique la virulence et l'avancée actuelle du régime des mollahs, avec la façon dont il cherche à s'installer en Irak, la façon dont il manie le Hezbollah et la façon dont il soutient le régime de régime de Damas. Avec une vision quasi tiers-mondiste aussi, c'est-à-dire la revanche d'un « monde pauvre » contre un monde occidental plus riche et réputé être « l'ennemi ».
Parmi les autres intervenants à ce colloque également, l'Ambassadeur Lincoln Bloomfield Jr., ancien adjoint pour les affaires politiques et militaires du Département d'État, Olli Heinonen, ancien directeur général adjoint de l'AIEA, Bruno Tertrais, maître de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique (FRS), Linda Chavez, ancien adjoint du président américain pour la liaison avec le public, Alireza Jafarzadeh, directeur adjoint du Bureau de représentation du CNRI à Washington, auteur de l'ouvrage « Le président Ahmadinejad et la crise nucléaire », Howard Dean, ancien président du Parti démocrate américain, Struan Stevenson, ancien président de la délégation du Parlement européen pour les relations avec l'Irak, Frédéric Encel, directeur de séminaire à l'Institut Français de Géopolitique.
S'il y a accord (sur le nucléaire iranien), ça veut dire que ce régime est condamné à terme, un terme que je ne peux pas dater, mais qui me paraît écrit dans un accord. Puisque ça voudrait dire que si il y a accord, il y aura certaine ouverture du pays. Une ouverture qui serait extrêmement préjudiciable au régime. Ce serait le minimum de la condition qu'on pourrait exiger d'un accord. Sachant que cela fait 36 ans que le régime ment à la communauté internationale, s'il y a accord, de toute manière ce sera un accord de dupes dans lequel ceux qui l'auront signé tomberont les mains et les pieds joints.